Psytech du renouveau

[Leroy samuel douglas]

« La terre sauvage des Pictes »

La Kalidri et plus particulièrement la forêt du Thum’kal est considéré comme le berceau du dieu animal Najh’kel et de sa sœur, Sysev déesse de la nature. C’est une contrée sauvage et primitive ou vivent une multitude de tribus pictes à l’image de la terre qui les abritent.
Les relations avec les ethnies étrangères sont quasiment inexistantes et pour cause, chaque fois qu’une tentative de pourparlers se dessine avec l’une de ces tribus, celle-ci débouche irrémédiablement sur un conflit armé. Les tribus kalidriennes jouissent donc à ce titre d’une très mauvaise réputation auprès de tous les étrangers.
Cette attitude hostile prend en réalité ses racines dans la cosmogonie nékrulienne. Les étrangers sont considérés par les pictes comme responsables de la faute originelle (Tu ne chasseras point et te nourriras du fruit de la nature) qui banni l’homme de la forêt protectrice. En chassant la chaire de Najh’kel (le gibier) et ce malgré l’interdiction du Dieu animal, l’homme s’attira le courroux divin.
Les pictes, adorateurs de Najh’kel et de sa sœur Sysev continuent à suivre les préceptes originels : Ils vivent au sein de la foret du Thum’kal et ne se nourrissent que de ce que la déesse de la nature leur octroie (fruits et végétaux). Tout étranger est un fauteur et mérite fatalement la mort.
Le vol de certains cadavres humains a valu à certaines tribus pictes une réputation de mangeuse d’homme et donc de surcroît de voleuses d’âmes (difficile d’offrir une cérémonie funéraire à un mort sans dépouille) En réalité les tribus Pictes pratiquant l’anthropophagie sont assez rare en comparaison des tribus cannibales qui habitent les hauts plateaux naarlmites ou certaines îles de l’archipel Koranienne. Ces disparitions sont toujours liées à des pratiques shamaniques et ne sont réservés qu’aux pires ennemis des pictes qui voient ainsi leur âme privée de toute possibilité de repos éternel.

Les guerres entre pictes sont assez fréquentes et de surcroît toujours très sanguinaires. Cette violence résulte du sort réservé la plupart du temps au clan perdant : Les hommes sont exécutés tandis que les femmes et les enfants viennent grossir les rangs du clan victorieux. Mais en réalité, il existe de nombreuses exceptions à cette règle, dictés le plus souvent par les nécessités politiques du moment. Et contrairement à ce qu’il est possible d’en penser, la politique picte est plus complexe qu’il n’en parait.
Les guerres sont très souvent motivées par un désir de territorialité accrue de la part des plus gros clans. Pour ne pas disparaître, certains petits clans prennent alors les devants et proposent à d’autres, généralement plus puissant, d’être intégré. Cette manœuvre permettra la survie des membres du clan mais aura pour conséquence de faire disparaître le nom de « l’intégré » au profit de celui qui « intègre ». Lorsque 2 clans veulent s’unir à un même troisième, ce dernier réclamera alors une guerre. Le vainqueur de celle-ci aura alors le privilège d’intégrer le clan ambitionné alors que les vaincus seront généralement exécutés.
Mais pour, me direz vous, n’intègre t il pas les 2 clans demandeurs ? Car l’expérience a prouvé aux chefs pictes qu’intégrer 2 clans étrangers en même temps amènera fatalement à l’insoumission de l’un ou de l’autre et débouchera sur des révoltes internes.
Lorsqu’un clan est intégré, d’impressionnantes festivités ont lieu en l’honneur des nouveaux arrivants. Cette fête, se déroulant sur plusieurs jours, est essentielle et a une double utilité : Premièrement, présenter les nouveaux membres au Dieu animal et secundo, solidifier le sentiment d’appartenance des intégrés au nouveau clan. Et cette technique a fait ses preuves puisque les clans pictes n’enregistrent quasiment jamais aucune trahison.

Une tribu est dirigée par un shaman (équivalant d’un prêtre) qui est considéré comme le chef picte. Chaque picte est facilement reconnaissable par les tatouages tribaux qui couvrent sa peau. Tout y est consigné : Sa tribu d’origine, le nombre de femmes, de batailles remportés, l’échelon social au sein de la tribu. Les pictes sont d’excellents éclaireurs capables de réaliser de nombreux vocalismes animaliers afin de communiquer entre eux ans jamais éveillés les soupçons d’éventuels intrus.

ALLEGEANCE : Non

POLITIQUE : La Kalidri est une province totalement autarcique. Tous les peuples qui ont tenté d’entretenir des liens avec les Pictes ont échoué.
Les incursions Pictes en territoire bisphélien et sclavène sont assez fréquentes. Elles sont en revanche beaucoup plus rares en Korélie.

HERALDIQUE ANIMALIER : Singe même si d’autres animaux peuvent le remplacer dont certains assez proche de héraldique animalier étranger.

COMMERCE : Quasiment aucune activité commerciale. La Kalidri est un territoire autarcique. On peut toutefois y trouver de nombreuses ressources forestières, ainsi que d’importants éléments alchimiques issus de la flore.
Partenaire commercial privilégié : aucun

ESCLAVAGISME : Peu fréquent et jamais d’une manière commerciale.

PRESENCE DES INNOMABLES : sporadique

DIVINITE MAJEURE : SYSEV, NAJH'KEL

Modification nationale- Piégeage -1
- Pistage -1
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Pour que la vérité éclate.